Du bon usage des histoires

Donc, c'était Loudenvielle ou Kerlouan.Bon,en même temps,on était juste à 40 minutes de ''Kerlou'' comme on dit,c'eût été bête de ne pas y aller,comme l'indiqua Perrine*.Apolline* ne disait rien,juste elle suivait.Un peu bêtement,je dois l'avouer,alors que nous courrions sur la plage déserte, je la chambrais du genre:moi,j'ai une belle histoire à te raconter et on verra qui fera moins la maligne.L'histoire,pour ceux(celles?) qui suivent, s'intitule ''Vilaine '',voir billets précédents.Apolline ne dit rien.Rien non plus, quand Perrine me dit:
--Si tu veux Papi,moi je veux bien la lui lire,l'histoire.
--Je te remercie ,Perrine,je veux bien.
Le soir ,au retour,avec sans doute encore dans les yeux et les oreilles le picotement taquin du vent d'hiver, Apolline écouta l'histoire.
Si je vous dis que le lendemain,elle s'enferma dans les toilettes et se tint silencieuse de longues longues minutes malgré les appels suppliants de sa Mamichou* ,mélangea six ou sept puzzles ,refusa de déjeuner sans la présence de Tous(Je me permets d'insister sur le ''tous'') ses doudous,fit tourner en bourrique la coiffeuse chez qui sa Mamichou(pas rancunière de la matinée)la conduisit,fit éclater le joli ballon que la même jolie coiffeuse lui offrait,on peut conclure de tout ce qui précède,qu'en réalité,Apolline est une sacrée écouteuse d'histoires.

PS1*:avec de gros bisous pour Yann,Marine et Léna.

PS2: en même temps,ne tirez pas de conclusions trop hâtives.Apolline et moi sommes de conserve ce soir  sur la préparation de la  soupe de ce soir(non pas en conserve!)