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René Gouichoux, auteur jeunesse
3 mars 2011

Feuilleton remis pour cause de 3 curés!

D'accord on est d'accord,le feuilleton devait se poursuivre ce jour.Je l'avais annoncé.J'étais prêt.J'avais même un début de billet,ça allait, je vous dis.''J'écrirai au retour des'' 3 curés'' m'étais-je promis.Et bing,justement il y eut les'' 3 curés''.
Les ''3 curés''?
Faut connaître.C'est un parc d'attractions,du côté de Brest,très sympa, le patron conduit le petit train et on fit d'abord un tour de petit train.Et puis le manège sur les grands chevaux qui montent et qui descendent puis un tour à la ferme avec les oies et les petits lapins en vrai.Bien entendu,je parlais avec l'oie du ''foulard de Petite oie'' et elle m'écoutait doctement,mais déjà j'aurais dû me méfier.Plus loin commençait le circuit de la ferme.Il convenait de chevaucher des montures qui, accrochées à des rails vous menaient à travers un entrelacs de bosquets.J'aurais du me méfier, dis-je car Apolline était déjà en croupe quand le gardien des lieux lui signifia qu'il ne fallait pas grimper à l'endroit marqué sortie.Elle avait fait un moment la tête mais rien de grave.On avait fait le tour quand même -dans le bon sens-.
Le reste de l'après midi ,on se régala .Perrine faisait la hola avec les camarades de rencontre  dans le train du grand huit sous le regard admirateur de son papi.On courait d'attraction en attraction ,on prenait le goûter on ...
--Allez, un dernier tour dans la structure gonflable et on rentre .
--D'accord papi, tu viens,Apolline?.
Perrine menait la danse.
Las las las.A l'heure dite,pendant que Perrine enfilait ses bottes, il me fallut retrouver Apolline,subitement décidée à se dérober.Comme elle cavalait d'un bout à l'autre de l'énorme pièce,je trouvais des aides.On se marrait bien.
Enfin elle se trouva coincée contre un hublot tout en bas de la structure.
--5 minutes ,ma poule dis-je,pour rester cool. .On est d'accord?,ajoutai-je ,très cool.
Dit -elle oui à ce moment-là? Ne dit-elle rien?.C'est sûr, elle décampa.Et 5 minutes plus tard mes alliés étaient de nouveau là,sympas, fidèles au poste.Mathieu, Kévin, Léa ,d'autres ,je ne retenais pas les noms ,un peu énervé l'air de rien,''moi aussi meusiieu'' ,non  toi tu es trop petite pour aider le meussieu disait sa maman ,moi je peux? oui toi,d'accord enfin bientôt toute la colonie des gaillards et les filles pareil qui s'ébrouaient dans la structure eut pour consigne de repérer la petite fille à Papi casquette.
Bon, je trouvais ça  marrant jusque là ,même drôle quand je me glisais dans le labyrinthe pour suivre l'enquête et que les mamans trentenaires se marraient un bon coup en chuchotant:'' font moins les malins les papis en fin d'après midi,quand ils doivent crapahuter dans les tuyaux de plastix''.Encore heureux qu'aucune d'entre elles ne poussa la plaisanterie jusqu'à me héler:
--Alors, et ce  koh -lanta ça avance?
Bref je retrouvais Apolline et je compris qu'elle ne bougerait pas de son coin de hublot.Elle était assise là peinarde et qui? hein ,qui oserait l'en déloger?.La négociation mal engagée sans doute, tourna mal.Heureusement le patron du truc en me voyant emporter Apolline hurlant-le mot reste faible- tendue comme un arc et se débattan t dans mes bras me dit d'un ton  très très calme:
--Dites lui que c'est encore ouvert demain.

...Et le feuilleton?
Oh mes amis ,je récupère d'abord et demain comptez sur moi.

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